Cim Finance participe aux World Financial Innovation Series Africa
Identifier les défis qui guettent le secteur financier et discuter des innovations à mettre en œuvre pour les relever. C’est dans cette optique que plus d’un millier de professionnels des principales institutions financières en Afrique se sont réunis virtuellement lors de la 4e édition des World Financial Innovation Series Africa les 17 et 18 novembre. Cet événement, véritable plateforme d’échange de connaissances, a pour objectif d’aider la croissance et le développement de ce secteur en Afrique. Cim Finance, unique entreprise mauricienne à y avoir participé, a profité de cette occasion pour partager sa vision et présenter le processus de transformation numérique dans lequel elle s’est engagée.
« En tant qu’institution financière importante à Maurice, Cim Finance suit de près les innovations technologiques qui peuvent l’aider à améliorer son fonctionnement, et donc les services offerts à ses clients. C’est pour cela que nous nous sommes engagés dans un programme ambitieux de transformation digitale. Il ne fait aucun doute que la crise actuelle, au-delà des défis qu’elle pose, est une opportunité pour les institutions financières d’opérer une transformation de leur organisation. Cette période est une occasion pour mieux comprendre les besoins et les attentes des clients, et surtout de se réinventer pour y répondre. Il est nécessaire de comprendre les attentes des clients pour mieux utiliser les données dont nous disposons pour constamment parfaire nos produits et services », a expliqué Sudheer Prabhu, Group Chief Technology Officer.
Ce dernier a axé son intervention sur les avantages de l’utilisation de la robotique pour automatiser certains processus. En effet, ces nouvelles technologies peuvent aider à moderniser le parcours client tout en accélérant certaines activités. Des bots sont désormais communément utilisés pour de nombreuses tâches, et non des moindres, comme la détection des fraudes et des fausses déclarations, notamment lors des demandes de prêt. L’utilisation de l'intelligence artificielle et des techniques d'apprentissage automatique permet de vérifier rapidement si la déclaration du client correspond aux revenus qu’il a déclarés. Outre les prêts, plusieurs autres tâches peuvent désormais être confiées à des robots, comme l’annulation ou la demande des cartes de paiement ou encore l’envoi en masse de certains courriels. Les clients, quant à eux, bénéficieront plus rapidement des services dont ils ont besoin grâce à des délais de traitement plus courts. Cela améliorera sensiblement leur niveau de satisfaction.
Sur le plan opérationnel, l’automatisation des processus propose plusieurs avantages. En effet, elle permet une réduction importante des coûts à divers échelons. En confiant aux bots les tâches répétitives, les entreprises permettent à leurs employés d’accorder de temps à d’autres missions, en particulier celle impliquant des prises de décision. Pour conclure sa présentation, Sudheer Prabhu a partagé quelques recommandations à l’intention des organisations qui souhaitent opérer cette transition.
En effet, il s’agit, tout d’abord, de noter toutes les procédures manuelles susceptibles d’être automatisées, et ce avant de lancer un programme pour identifier les problèmes liés au manque d’efficience. Il recommande ensuite la nomination d’un Head of Automation, dont la responsabilité sera d’engager les changements en mettant en œuvre une stratégie à long terme. Ce processus impliquera, selon lui, un suivi continu des nouvelles technologies en fonction des avancées en matière d’intelligence artificielle.
Pour les institutions financières en Afrique, l’innovation est un atout clé puisqu’elle leur permettra de poursuivre, voire d’accélérer, leur croissance au cours des années à venir. Alors que l’industrie financière connaît des difficultés dans certaines régions du monde, elle affiche sur le continent une progression constante, à l’image du secteur bancaire africain dont les revenus devraient atteindre $129 millions d’ici 2022.
